François Couperin
Issu d’une grande famille de musiciens, il est surnommé « Couperin le Grand », en raison de sa notoriété et de son apport à la musique française de la fin du Grand Siècle. Le jeune François est tout naturellement destiné à une carrière musicale. Les claviers coulent dans les veines des Couperin : son oncle, Louis, puis son père, Charles, ont tenu l’orgue de l’église parisienne Saint-Gervais. Il apprend à lire les notes avant de savoir lire ou écrire. François Couperin succède à son père à la tribune de Saint-Gervais – après un intérim assuré par Michel-Richard de Lalande et s’être perfectionné auprès de Jacques Thomelin, l’un des quatre titulaires de l'orgue de la Chapelle royale, à Versailles, à qui il succède en 1692. Il est également un maître de clavecin très prisé, enseignant à de nombreux princes et princesses de la famille royale. Il est l’auteur de messes pour orgue, de motets, de sonates, de concerts pour les « petits concerts » du roi et de pièces pour viole. Mais ce sont surtout ses pièces de clavecin, réparties en quatre « livres » publiés entre 1713 et 1730, et qui constituent le plus important corpus jamais paru en France pour l’instrument, qui ont fait sa réputation.

François Couperin
1668-1733