1. Première partie

  2. Deuxième partie

  3. Troisième partie

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Première partie

Lalande et Lully

Michel-Richard de Lalande

Michel-Richard de Lalande

par Robert Tournières (1667–1752)

Deux musiciens dans la faveur du roi

En poste à la Chapelle royale en 1683, Lalande ne met pas longtemps à conquérir les oreilles et le cœur du roi, qui le lui rend bien : pensions, honneurs… Il prend dans la faveur royale la place qu’avait occupée Lully. 25 années séparent les deux musiciens et finalement Lalande ne côtoie Lully que pendant quatre années à la cour, puisque le surintendant meurt en mars 1687, emporté par la gangrène. Rien de précis, malheureusement, n’a filtré des rapports qu’entretenaient les deux artistes…

Jean-Baptiste Lully

Jean-Baptiste Lully

1632-1687

Michel-Richard de Lalande

Michel-Richard de Lalande

1657-1726

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Jean-Baptiste Lully, le célèbre surintendant de la Musique de Louis XIV, n’a jamais été sous-maître de la Chapelle. Il a pourtant composé plusieurs partitions religieuses, et pas des moindres… Explications avec le musicologue Thierry Favier.

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Deuxième partie

Un travailleur acharné

L'église de Saint-Germain-L’auxerrois

L'église de Saint-Germain-L’auxerrois

sous le règne de Louis XIV

Les maîtrises éduquent alors des petits garçons, à partir de sept ou huit ans, les forment à la musique, au latin aussi, et les font chanter jusqu’à ce que leur voix mue, vers 17 ans à cette époque.

Grand travailleur, perfectionniste et très critique lorsqu’il s’agit de son art, Lalande révise sans cesse ses partitions, pour les améliorer, les mettre au goût du jour.

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Michel-Richard de Lalande

Michel-Richard de Lalande

à sa table de travail.

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Les grands contemporains

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Troisième partie

Une ascension fulgurante

"Le déjeuner de jambon" par Robert Le Vrac

"Le déjeuner de jambon" par Robert Le Vrac

Repas de musiciens avec, au centre, Michel-Richard de Lalande

Cinq postes pour un seul homme

Lalande occupe peu à peu tout le terrain à la Musique du roi. Un parcours aussi prestigieux, soutenu par le monarque en personne, a suscité bien des convoitises, mais Lalande ne se transforme pas pour autant en despote. Il est resté, à en croire ses contemporains, d’un caractère modeste…

En 1693, la forfaiture de l'un des sous-maîtres de la Chapelle fait grand bruit à la cour. Découvrez les coulisses du scandale Goupillet...

GRANDS MOTETS

GRANDS MOTETS

DE MONSIEUR DESMARETS

Les fameux successeurs : Campra, Bernier, Gervais, Mondonville...

André Campra

André Campra

1660-1744

Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville

Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville

1711-1772

Nicolas Bernier

Nicolas Bernier

1665-1734

« Comme les plus belles choses trop entendues et trop souvent répétées deviennent à la fin trop ennuyeuses, et que les Motets de Lalande, malgré leur nombre et l’extrême beauté de la plupart d’entre eux, commençaient à tomber dans ce cas, son Altesse Royale Monseigneur le duc d’Orléans, Régent de France, non seulement pour remédier à cet inconvénient, mais encore pour donner plus de variété à la musique de la Chapelle et faire renaître l’émulation parmi les Compositeurs de Musique d'Église, lui demanda la démission des trois Charges de Sous-Maîtres et en lui conservant les mêmes revenus par une pension sur le Trésor Royal, il en revêtit les sieurs Bernier, Campra et Gervais. Alors les Motets de Lalande n’étant plus entendus que pendant trois mois de l’année, reprirent une vigueur nouvelle et n’en parurent que plus beau. »

État actuel de la Musique du roi et des Trois Spectacles de Paris, 1773

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Que pense un musicien d’aujourd’hui des motets de Lalande ? Rencontre avec le claveciniste Sébastien Daucé, directeur artistique de l’ensemble Correspondances, et explorateur infatigable de la musique baroque française...

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